Je pourrais le regarder pendant des heures, le sentir et caresser sa douce peau aussi…
Je connais les moindre traits de son visage, je connais son odeur, je reconnaîtrais entre mille ses petits raclements de gorge.
Je ne suis que guimauve quand il plonge son regard dans le mien. Il pourrait me demander la lune que j’arriverai à lui décrocher. Je suis sa plus belle merveille du monde quand il me fixe avec ses grandes billes toutes rondes. Il est ma plus belle merveille du monde quand je le sens apaisé dans mes bras ou au son de ma voix.
J’avais oublié ces premiers instants, cette fusion avec son enfant. Ce besoin, presque viscéral, de toujours l’avoir à mes cotés. De le savoir près de moi et en sécurité affective.
Pour ma première puce, j’étais sans doute dans le plein apprentissage de mon rôle de maman. Pour la seconde j’étais déjà bien occupée avec l’aînée, encore toute petite. Alors je savoure pour ce troisième, ce petit dernier, celui pour qui je suis sereine et pour qui j’ai du temps.
Ces moments, les derniers, que je ne veux pas oublier…graver les odeurs, graver les sourires, graver ses regards et cette douceur pour y replonger plus tard.
Plus tard, quand mes trois merveilles auront grandi et que je n’aurai plus de cou à renifler, de joues à papouiller ou de bouille à regarder.
En attendant, je le regarde, je les regarde…<3
je pourrai passer moi aussi des heures à le regarder :)
très joli article.
bise
Et j’ai les larmes qui montent.. . J’ai ressenti ce temps, cette disponibilité pour ma deuxième (6 ans d écart), et c est vrai qu avec le premier on apprend tout, gros bisous
<3