Et dire qu’on se sentait débordé avec un seul enfant !

Loin de moi l’idée de penser qu’un enfant c’est trop easy, finger in the nose quoi ! Et ce n’est surement pas ce que je pensais quand j’étais primipare, même si nous sommes restés finalement assez peu de temps avec un seul enfant.

Mais quand on divise la fratrie par 2 (où qu’on enlève un enfant dans les fratries plus nombreuses)…là on se dit que c’est vraiment easy !

Et puis finalement ça profite à chaque membre de la famille ! En pratique, ça donne quoi ?

• Pour l’enfant « abandonné » à des tiers :

En général, il est confié à des personnes de confiance : ici ses grands parents.
Parfois il a la chance d’être accompagné : ici avec ses deux cousins
Souvent il est choyé : ici plage, glaceS, tourS de manège, jeux avec les cousins…la vie est réellement dur pour l’enfant en vacances chez papy mamie !
C’est à peine si il se souvient qu’il a des parents et que ce serait bien de leur passer un petit coup de fil pour donner des nouvelles…
Alors mise à part des départs parfois difficiles, il nous oublie vite et on a parfois l’impression de déranger au téléphone !

=> Il est heureux, occupé, gâté, ne voit pas le temps passer et profite un maximum de ses vacances ! Et c’est tant mieux ! 

• L’enfant devenu enfant « unique » :

Il comprend très vite le principe d’enfant unique : ici il profite un maximum de papa et maman
Il sait très bien obtenir ce qu’il ne demanderait même pas d’habitude : ici un achat inutile et futile dans un magasin (avec sa petit moue, ça passe toujours mieux!)
Il joue seul, chose qu’il ne fait pas d’habitude : ici l’enfant a cuisiné toute la semaine, sorti le circuit de voitures…
Il fait des bis répetita de calins : ici le soir, la journee, tout le temps en fait.
il profite de l’absence de « l’autre » pour emprunter sa chaise, son verre, son assiette.
Il peut en placer une : ici il monopolise toute les discussions et se rattrape pour toutes les fois où c’est l’autre enfant qui parle, parle, parle…
Il répète beaucoup plus souvent et pour le plus grand bonheur des parents : « je t’aime tès fot »

=> Et même si l’autre lui manque et que l’enfant le réclame souvent, il a bien pris en compte son statut privilégié et de l’attention que lui porte ses parents !

• Les parents d’un seul enfant :

Ils se soucient beaucoup moins des horaires surtout quand il reste l’enfant le moins sensible à la fatigue.
Ils font des sorties qu’ils ne tentent pas avec les deux habituellement : ici un restaurant le soir, les magasins en toute fin de journée…
Ils n’ont pas mal aux oreilles : ici hormis écouter chanter l’enfant, ils n’ont pas levé la voix.
Ils n’ont pas à user de négociations interminables pour savoir quel enfant aura le verre rose, l’assiette bleue… !
Ils ont rendu leur casquette d’arbitre pour quelques jours.
ils n’ont pas besoin de se dédoubler pour répondre à deux enfants très en demande (surtout le papa!)
Ils sont ZEN !

=> Et même si l’enfant parti leur manque, le temps passe vite, il mesure leur chance de pouvoir profiter de l’enfant qui reste en le découvrant un peu plus que d’habitude et en créant aussi des souvenirs avec lui !

Finalement c’est bénéfique à tous.
L’un s’épanouit en dehors de son cocon familial habituel
L’autre profite de son statut d’enfant unique qu’il n’a finalement jamais ou peu connu
Les derniers ont plus de temps à consacrer à un seul enfant, le gâte aussi et font des choses qu’ils ne font pas habituellement quand la fratrie est au complet !