Elle en parlait pourtant depuis des jours et des jours.
Se réjouissait de passer du temps avec ses cousins et ses grands parents à la mer.
Préparait ses affaires à emmener.
Elle était pleine d’enthousiasme et avait hâte de retrouver ce même rendez vous que l’année dernière.
Manger des glaces, faire des tours de manèges, des pâtés de sables, se baigner et jouer avec les cousins.
Et puis, c’est devenu bien trop réel pour elle…
Accompagnée de la fatigue de cette fin d’année et de cette toux qui ne veut pas la lâcher, elle a montré des signes d’angoisses. Pas d’appétit, des maux de ventre et des yeux embués, à quelques heures du départ.
Nous le savons, c’est un grande sensible, proche de l’hypersensibilité. Elle prend tout à cœur, dans le bon comme dans le mauvais et surtout elle angoisse très facilement à s’en rendre malade. A quelques jours du départ, nous étions même étonnés de sa bonne humeur et de son envie, sans failles, de partir.
Mais là, on a su. On a su alors que cela allait être dur.
Mais pas à ce point là.
Larmes, câlins collés serrés à son papa d’amour -oui je compte toujours un peu pour du beurre dans ces moments là, mais c’est un autre sujet-, crises de pleurs.
Accrochage de bras de papa pour ne pas qu’il ferme la portière, pleurs, cris, crise de nerf et grande tristesse, à nous déchirer le cœur.
On ne s’attendait pas à ce que la petite s’y mette aussi.
On savait que ce serait dur pour elle aussi de voir partir sa sœur.
Nous en avions parlé, nous avions expliqué, nous avions préparé le terrain…
Mais la voir crier le prénom de sa sœur pendant de longues minutes, la voir lui faire un câlin, la voir presque s’accrocher à la voiture…
Je ne sais pas comment chéri a retenu ses larmes, il en reste néanmoins tout retourné.
Je n’ai pas pu retenir mes larmes en me demandant si nous avions bien fait, si nous n’étions pas des parents tortionnaires qui se débarrasse de leur enfant.
Même si nous savons que demain tout sera oublié pour la grande.
Même si nous savons qu’elle s’amusera avec ses cousins et qu’elle sera heureuse de nous retrouver dans 10 dodos.
La petite cherchera sûrement sa sœur chaque jour, comme elle l’avait fait l’an dernier.
Et nous, dans le paradoxe de parent, notre fille nous manquera très fort mais nous trouverons que la vie est plus « facile » avec un seul enfant.
C’est encore le cœur un peu serré que nous savons que dans 10 dodos elle aura des milliers de choses à nous raconter !
Bon courage !
C’est toujours dur de laisser ses enfants…
Je suis comme toi, je ne peux m’empêcher de retenir mes larmes dans ces cas-là !
♥♥♥
Ah nous sommes de grandes sensibles :)
Argh, dur dur dur. Fatigue, stress avant le départ (oublié quand elle s’éclatera avec les cousins), la petite sœur qui reste + le babyboy, un peu tout à la fois… Je compatis puissance 1000 parce qu’avec les hormones en plus… allez je te fais un gros câlin virtuel et tu verras qu’elle va s’éclater et que la petite prendra plaisir aussi à être en solo avec vous. Ça me rappelle la dernière année où SweetPrincess est partie en solo. Et finalement c LittlePirate qui a eu le plus de mal je crois. À la fin il en pouvait plus, et je me souviens que la veille il avait dit « allez on y va ». Et je me marre parce qu’aujourd’hui ils seraient sûrement ravis de partir séparément … mais pas trop longtemps quand même. Les nains sont aussi ambivalents que nous. Je te bisouille
Je confirme elle nous zappe totalement, et nous parle 2 min au tél depuis 2 jours :) C’est mieux comme ca !
Ici les enfants sont super contents d’aller chez mamie, pas de cousins, mais tonton sera là. On part jeudi soir, on reste avec eux une semaine puis ils sont censés restés tous les 4 chez les grand-parents. Alors pour le moment comme pour ta puce, ils ont vraiment hâte d’y aller, moi j’angoisse, j’avoue ça ne me plait pas. Alors c’est sur que là-bas il y a la plage, la piscine… mais bon. Petit K n’est encore pas resté sans moi chez quelqu’un et même si il sera avec ses sœurs je ne suis pas sure que tout se passe bien. En plus ça ne se passe pas toujours bien entre la grande et mamie. Bref, le moment de les laisser là-bas ne m’enchante pas vraiment non plus surtout que moi je serais ensuite seule à la maison. Alors même si j’ai prévu de réarranger et redécorer leurs chambres eh bien j’ai pas envie.
Bon courage pour attendre ses 10 dodos et réussir à en profiter quand même.
Tu vas en profiter aussi pour souffler et je suis sûre que cela va super bien se passer pour tes enfants :)
Courage ma belle j’imagine à quel point ça a du être difficile. Je te fais de gros bisous et essaye de te reposer un peu !
Elle expédie les coups de tél maintenant :)
Que c’est dur d’être parent … ne culpabilise pas c’est peut être une période difficile pour elle qui amplifie tout … plein de bisous <3
C’est surtout son hypersensibilité qui prends le dessus !
Mais là on la dérange quand on appelle !!
Normal ;)
elles sont fusionnelles tes puces, c’est beau tout de même à lire :)
mais après vous réagissez très bien, malgré la difficulté de voir ses larmes, je pense que c’est bénéfique qu’elles aient des moments à elles, l’une sans l’autre
Avec mes deux grandes rapprochées, j’ai mis du temps à comprendre que c’était nécessaire.
Elles ont tout fait ensemble, si je les faisais garder c’était à deux parce que je me disais qu’elles se sentiraient mieux, elles ont même fait leur scolarité dans la même classe (ce n’était pas un choix bien entendu, c’est la classe qui est comme ça), maintenant ça se passe bien mais il arrive qu’elles aient encore du mal à se séparer
Comme toi, je n’aurais pas pu retenir mes larmes. Les séparations sont parfois douloureuse mais elles sont si bénéfiques tant pour les enfants que pour les parents… Bon courage même je suis certaine qu’elle s’amuse déjà beaucoup sans vous ;-)