Toi.

Toi.
Toi, dont j’ai croisé le chemin, ou plutôt la piste de ski, il y a maintenant huit ans, pendant ce séjour avec des potes communs, qui ressemblait à une joyeuse colonie de vacances.
Toi, qui dormais dans le lit du haut, moi dans celui du bas.
Toi, avec qui j’ai passé des heures à parler le dernier soir, notamment de cette voiture, que tu achèteras quelques mois plus tard, sur un coup de tête !
Toi, qui dès que nos chemins se sont séparés, m’envoyais un premier texto, qui sera suivi d’une longue série.

Toi, qui quelques semaines après s’es pointé à 500 km de chez toi pour venir me voir moi.
Toi, qui avais pris le train après une soirée bien arrosée et une nuit très courte.
Toi, qui as pris un porto à la terrasse du bar et qui a découvert mon appartement-cave !
Toi, avec qui j’ai regardé une grosse daube le premier soir (« 99 francs ») en dînant un kebab (?).
Toi, qui as repris le train dès le lendemain.
Toi, me laissant pleine de doutes pour la suite.

Toi, qui quelques mois plus tard, quittais Paris pour emménager avec moi, dans mon nouvel appartement.
Toi, qui avais fait tenir 8 ans de vie Parisienne dans un petit camion.
Toi, qui as quitté tes potes, ton appart, ton coloc, et ton lieu de boulot pour me rejoindre moi.
Toi, qui as mis 800 km de distance avec ta famille.
Toi, qui m’as aidé à aménager notre nid.

Toi, qui me supporte au quotidien, mes humeurs pourrites et mon caractère de m…
Toi, qui as appris à faire avec.
Avec moi et mon handicap des sentiments.
Avec moi et mon handicap de communication.
Avec moi, mon ton cassant et mes petites remarques acerbes.

Toi, mon geek, qui m’exaspère parfois.
Toi, qui peux vite te sentir dépassé.
Toi, qui as du mal à prendre des initiatives.

Toi, avec qui j’ai deux magnifiques filles.
Toi, qui voulait ce petit troisième.
Toi, mon chat (miaou!!!) qui est un papa poule.
Toi, mon cœur, qui a appris à gérer seul les filles de nombreuses soirées et tous les samedi.

Toi, qui depuis 8 ans, es à mes cotés.
Toi, avec qui j’ai trouvé mon équilibre.
Toi, l’homme et le papa, que j’aime.

Bordel, qu’est ce qu’on était, jeunes, beaux et insouciants sur ces photos smile