Tu as 2 ans déjà ! (Flutain de Mordel)

Voici venu le temps de ne plus compter en mois…Voici venu le temps de compter en années.
Et des années, tu en as deux ma poupette, mon bébé.

Je sais, tu n’es plus un bébé, tu es une petite fille maintenant. Non pas que du jour au lendemain tu changes de statut, mais les 2 ans, c’est un peu la barrière psychologique. Le passage à un autre statut. Celui de « fillette ».
Tant pis pour moi (et pour toi), saches que je pense t’appeler encore mon bébé quelques paires d’années (voire quelques paires de dizaines d’années !).

Je tourne ce billet dans ma tête depuis plusieurs jours. Les larmes montent, s’en vont et reviennent.
Oui j’ai un peu la chouine de me dire que tu as déjà 2 ans déjà (Flutain de Mordel). Qu’est ce qu’elles sont passées vite ces 2 années avec toi ! Avec vous deux.

Et puis quelle idée de rechercher des photos pour illustrer cet article ? Ça donne encore plus la chouine !

En fait, je meuble parce que Je ne sais pas par où commencer.

Par deux années de câlins et de bisous ? 
Tu es notre miss câlins, depuis toute petite. Notre miss bisous aussi ! Encore plus depuis que tu sais faire les bisous qui claquent. Notre « serial bisouilleuse » comme j’aime t’appeler ces derniers temps. Ta façon de nous prendre la tête avec tes petites mains, de nous choper la bouche pour venir apposer un smack, alors qu’on te tend notre joue ! Et tu ris de ta blagounette, avec ce petit rire aigü, plein de joie.

Par deux années de malice ? 
Espiègle, maligne, joueuse et malicieuse. Le regard plein de coquinerie… pour une sacré coquinette ! Tu aimes te planquer derrière les rideaux dans la chambre de ta sœur quand il est l’heure de te coucher, quand on t’appelle pour t’habiller ou te changer la couche. Et tu ris de ta blagounette…
Tu adores faire des guilis, quand tu aperçois un bout de chair à nue ! (même sur les magazines, c’est drôle de te voir faire). Et tu ris de ta blagounette …

Par deux années de complicité fraternelle ?
Ah l’amour fraternelle. L’amour vache. Entre les « je t’aime, moi non plus ». Entre tirages intempestifs de cheveux et câlins d’amour. Vous êtes complices. Bien plus que ce que je ne l’aurai imaginé. J’adore ce lien qui vous unit. Ce lien où ni papa ni maman n’ont leur place. Juste vous deux, à vous inventer des souvenirs, des histoires et des chamailleries. A vous soutenir, à prendre soin de chacune, à faire les cent coups. J’espère que vous serez toujours là l’une pour l’autre. L’une avec l’autre.

Par deux années de ronchonnerie ? 
Oui parce que tu as aussi ton petit caractère et que tu ne te laisses pas faire ! Tu fonces tête baissée dans ce que tu entreprends, tu n’as peur de rien et de personne ! Tu testes notre patience. Tu nous pousse à bout parfois, tu nous cherches, tu nous défies, tu nous nargues. Mais finalement, tout ça c’est de ton âge. Alors on pose les règles, on explique, on crie aussi parfois, et on essaye de te donner le meilleur, malgré tes protestations.

Par deux années d’amour ?
Il y a 2 ans, tu donnais un nouveau sens au mot famille. Tu faisais de Melle Pikotine une grande soeur. Et de nous des parents d’enfants rapprochés.
Petit bout de femme, petit boute- en-train, petit bout de chou, petit bout d’amour.
Sans toi, nous serions trois.
Sans toi, le quotidien semblerait plus simple
Mais sans toi, ta sœur ne serait pas ton modèle. Ta sœur s’ennuierai de toi.
Mais sans toi, nous ne serions pas entier. Il nous manquerai toi. 

Ne grandit pas trop vite ma princesse…
Happy 2 mon petit coeur.