Cette difficile période que je ne souhaite pas revivre avec la 2ème !

Rien que d’en parler ici, je pourrai parier que je serai punie de l’avoir dit tout haut ! Ou même juste parce que je l’ai pensé ! (Si tu ne sais pas de quoi je parle, file lire ma première enquête impossible!)
Oui je devrais me taire, plutôt que d’exposer mes craintes !

Avec Melle Pikotine, nous avons vécu une période qui m’a fortement marqué.
Avec deux acteurs majeurs : Le changement des couches et le siège auto.

Chacun à leur niveau m’ont laissé un très très mauvais souvenir !
J’espère très fort ne pas avoir à revivre ça !

Durant ces deux périodes j’étais enceinte de Melle Pikotette. Dans toute cette histoire, je suis convaincue qu’il y a eu une relation de cause à effet !

Le changement de couches :

Cette période a commencé aux alentours des 10 mois de Melle Pikotine, pour se terminer presque 1 an après !
Le change était une bataille de tous les instants. Presque une lutte entre elle et moi. Je n’aime pas ce mot de « lutte », parce qu’on ne devrait pas avoir à lutter contre son enfant, on devrait arriver à l’accompagner, l’aider, l’apaiser !
Mais là c’était juste impossible : cris, coups de pieds, retournement sur le ventre, etc….(Et elle en avait de la force la bougresse !)

Je me rappelle de mon appréhension pour la changer, des longues minutes de négociations, du chantage pour changer une couche.
Je me rappelle des ruses : changer doudou en premier pour mieux pouvoir apprivoiser ma petite fille ensuite.
Je me rappelle de mon manque de patience (ah non celui là, il est toujours là!), des moments où je devais presque l’empêcher de bouger pour arriver à faire quelque chose.
Je me rappelle d’avoir tenté les couches culottes pour la changer debout.

Je me rappelle de mon incompréhension devant ces épisodes toujours plus douloureux.
On en a bavé, l’une comme l’autre je crois.
(et ça se passait toujours mieux avec papa)

Le siège auto  :

Un rapport de force qui a commencé aux environs de ses 15 mois…pendant quelques 4/5 mois je dirai !
Là encore pendant ma grossesse, pendant que Papa Pikoti n’avait plus de permis et où je gérai la plupart des trajets de la nounou. Enceinte jusqu’au yeux, dans une voiture basse, c’était déjà la galère !

Ajouté à cela des hurlements, des pleurs, des cambrements. Elle refusait tout bonnement de s’asseoir dans son siège auto !
On a tenté les méthodes de diversions…en la laissant tourner autour de la voiture, prendre son temps.
On a tenté la méthode de l’autonomisation…en la laissant s’installer seule dans son siège.
On a tenté la prise de conscience (ahah à 16 mois j’en ai de bien bonnes !!) en ne l’attachant pas, en empruntant une allée et en freinant un peu plus fort, pour lui montrer.
On a tenté la méthode de l‘intimidation … en ne lui laissant plus le choix.

Rien n’y faisait…je mettais parfois 10 min pour la raisonner et qu’elle veuille bien monter dans le siège et être « ceinturé ».
Plusieurs fois j’ai prévenu que nous allions prendre la voiture, que je ne souhaitais pas avoir de crises...J’anticipais, j’expliquais.
Et plusieurs fois j’ai craqué, plusieurs fois j’ai repoussé les moments pour prendre la voiture, plusieurs fois, j’ai fait des détours pour que Papa Pikoti soit avec moi.

Je repense à tout ça, car Melle Pikotette rentre dans cette période d’âge.
Cette fois, il n’y a ni grossesse, ni stress de jeunes parents, ni l’anxiété des débuts…
Et puis elles n’ont pas le même caractère !

Mais si tu as des trucs ou astuces, si tu as connu ça…je suis preneuse d’idées ! Juste au cas où !

Quand je relis cet article, j’ai l’impression de décrire un ring de boxe. Sachez qu’aucun n’enfant n’a été bousculé ou maltraité et que nous avons uniquement cherché des solutions de contournement de la situation, à travers des mots ou des mises en situations. 
C’est juste l’histoire d’une période que j’ai très mal vécu, une période où la sérénité n’était pas de mise et qui me laisse aujourd’hui un goût très amer …